CATS : UN TRISTE WEEK-END MAIS RIEN N’EST PERDU !

« Notre victoire aux dépens des Russes ne servirait strictement à rien si nous devions être battus par les Biélorusses. » Telles étaient les paroles de Philip Mestdagh juste après la splendide démonstration des siennes face aux troupes d’Olaf Lange.

Pas de chance, on ne découvrait pas vraiment les mêmes Belges (à l’exception de Meesseman 23 p), le lendemain, devant des Biélorusses (Bentley 19p) devenues euphoriques au fil des échanges et signant un 9-16 significatif dans le dernier quart temps. D’où un inattendu revers à 61-69 ramenant subitement les Cats les baskets sur terre. Nos internationales reprenaient néanmoins espoir, dimanche après-midi, quand la Russie s’offrait le scalp (76-62) de la Biélorussie. Autrement dit, nos compatriotes étaient d’ores et déjà assurées de la 2e place du groupe et pouvaient même terminer en tête en cas de succès sur les Serbes.

On pouvait encore plus y croire grâce à une « grinta » retrouvée nous permettant de faire longtemps la course en tête  sous la houlette du duo Meesseman-Delaere (33 p) : 36-26 à la 21e, ou encore, 44-37 à la 27e. Et ce, en dépit d’un rebond défensif sur courant alternatif et une distribution aussi hésitante que peu efficace : 19 unités au total des trois premières explications. Pendant ce temps, le trio arbitral ne se laissait pas influencer par un public local déchaîné. Une fois de plus, le vent tournait (mal) au cours des ultimes échanges avec un adversaire (Brooks 16 p) émergeant à 66-70. « J’estime que les filles ne méritent pas de perdre, mais nous payons cash toute une série de petites erreurs individuelles », résume le coach fédéral. Emma Meesseman, elle, observait : « On savait que les Serbes vivent pour ce genre de duel. De notre côté, nous avons été progressivement paralysées par le stress. Nous devons en tirer les leçons pour les tâches à venir. »

Résultat des courses, les Allemand, Carpréaux et autre Wauters (en larmes) sont contraintes à une rencontre d’appui. Celle-ci se disputera mardi (18 h), à Belgrade, contre la Slovénie. Le coup parait jouable mais la prudence est plus que jamais de mise. Le vainqueur de ce match couperet se qualifiera pour les quarts de finale de l’Euro et en découdra, jeudi, avec les… Françaises. Souvenir, souvenir !