LES CATS SE RASSURENT FACE AUX TURQUES

Que ce soit à Liège ou à Vilvorde, les Belges ont démontré une force de caractère très au-dessus de la moyenne. Vendredi, dans un petit Country Hall bien rempli, elles s’alignaient à nouveau sans le trio Wauters-Delaere-Meesseman. Après un départ raté (0-5), Raman rectifiait le tir à 10-9 avant que le coach truc ne fasse arrêter la musique d’ambiance. A la grande joie ( ?) du public local…

Ses protégées s’égosillaient néanmoins à 22-32 (18e) et même à 27-39 (22e). Allemand prouvait alors qu’elle connait la musique à 46-44 (27e) et Hanne Mestdagh (14 p) faisait déchanter les visiteuses à 60 partout à trois minutes du terme. Ses équipières tombaient subitement aphones pour la fin de la partition et leurs rivales poussaient la chansonnette à 60-64 (40e).

« Je suis assez satisfait de la prestation d’ensemble des filles : surtout aux 2e et 3e quart-temps », observe Philip Mestdagh avec sa voix de stentor, « En revanche, nous ne pouvons plus perdre le contrôle du match comme ce soir. »

Le lendemain soir, les Cats (avec Delaere) étaient bien décidées à prendre leur revanche. Et y parvenaient (77-59 après 43-32 au repos) sous l’impulsion de la triplette Allemand-Vanloo-Linskens qui enfilait la bagatelle de 46 points. Restait à prendre des nouvelles de l’infirmerie… Si Emma Meesseman affiche un optimisme grandissant de jour en jour, Ann Wauters se veut rassurante : « Je ne peux pas encore me prononcer à 100%, mais l’évolution de ma blessure est encourageante. Je ne rejette d’ailleurs pas la possibilité de reprendre un peu de service le week-end prochain. » Pour rappel, nos compatriotes accueilleront les Argentines, vendredi à Natoye, et, dimanche, à Courtrai.

Le « douze » pour Tenerife est connu

Dans la foulée, le staff technique annonçait sa sélection pour le Mondial. A savoir : Julie Allemand, Marjorie Carpreaux, Antonia Delaere, Kyana Linskens, Emma Meesseman, Heleen Nauweetlaers, Hatty Nahwezhi, Jana Raman, Julie Vanloo, Ann Wauters, Hanne et Kim Mestdagh. Réservistes : Manon Grzesinski, Serena Geldhof et Laure Resimont