Final Four – Interviews des coachs des U14 et U16 garçons

Du samedi 18/05/2024 au dimanche 19/05/2024

Gasthuishoevestraat 71, 2170 Antwerpen, Belgique

À la veille du Final Four National, les coachs des équipes de l’AWBB qualifiées ont eu l’occasion de faire un point sur leurs objectifs et leur saison 2023-2024.

En U14 garçons, deux équipes représenteront le basketball francophone lors du Final Four National de ce samedi 18 mai. Du côté des U16 garçons, ce sont trois équipes qui seront présentes ce dimanche 19 mai pour tenter de s’arracher le titre national.

Interview de Louis Mogongo, coach des U14 garçons de United Basket Woluwé :

Le Final Four était-il un objectif de début de saison ? 

« C’était un objectif parce que l’année passée, on l’a gagné. On voulait faire aussi bien que l’année passée. Atteindre le final four, c’était un de nos objectifs. L’autre était la Coupe AWBB. C’étaient les objectifs de la saison. On pourra dire que les objectifs ont été atteints et gagner, ce serait la cerise sur le gâteau. »

Selon vous, quelles sont les clés qui vous ont permis de finir dans le carré final de votre catégorie

« L’équipe, la formation. Ce n’est pas cette année, ni l’année passée que l’on travaille. On travaille depuis les U8-U10. C’est vraiment la formation qui fait qu’on a pu être compétitif aujourd’hui en U14 pour prétendre au Final Four ou à la Coupe AWBB. »

Quel a été votre plus gros challenge pendant l’année et comment l’avez-vous comblé ?

« Le plus gros challenge, c’est que j’ai un groupe de jeunes assez forts. C’était vraiment comprendre que c’est en équipe que les résultats et le succès arrivent. Le basket est un sport collectif et ce n’est pas un héros, mais 12 héros qu’il faut avoir. Il faut jouer les uns pour les autres pour pouvoir atteindre ces objectifs. »

Pourriez-vous dresser un bilan de votre année avec votre équipe ?

« Je pense que c’est un bilan positif. Pas seulement grâce aux résultats, mais j’ai vu des choses qui m’ont plu. Des jeunes qui ont énormément progressé. Le progrès de chaque joueur, qu’ils soient plus avancé ou non. Ce sont ceux qui étaient le moins avancé qui ont pu amener le niveau de l’équipe vers un niveau supérieur. »

Un mot pour la fin ?

« Il ne faut pas oublier que le basket n’est qu’un jeu, même s’il y a des objectifs, qu’il aura le stress et tout le reste. J’espère vraiment et c’est ce que je dirais à mes joueurs, ça reste un jeu, il faut prendre du plaisir, mais il faut se donner à fond. »

Interview de Selim Beca, coach des U14 garçons de SAN-Mazuin BC Belgrade :

Le Final Four était-il un objectif de début de saison ? 

« Non, pas du tout. L’objectif de début de saison était plutôt d’aller le plus loin possible en coupe AWBB et d’essayer de jouer le tour national. Nous avions déjà joué le tour national l’année passée, c’était un objectif. Jouer le tour national pour un club formateur, c’est toujours plus attractif parce qu’on rencontre les équipes flamandes qui sont quand même un peu au-dessus. Chaque semaine au second tour, on a des matchs de haute intensité. » 

Selon vous, quelles sont les clés qui vous ont permis de finir dans le carré final de votre catégorie

« Notre agressivité tant offensivement que défensivement. Notre vitesse de jeu. »

Quel a été votre plus gros challenge pendant l’année et comment l’avez-vous comblé ?

« C’est une question qui demande réflexion, comme ça, je n’en ai pas vraiment. »

Pourriez-vous dresser un bilan de votre année avec votre équipe ?

« Je pense que le bilan est plus que satisfaisant. Si on m’avait dit qu’au début de saison qu’on ferait la finale de coupe AWBB et le Playoff national, je me serais estimé très chanceux et j’en suis très content, très heureux pour l’équipe et pour les enfants. »

Un mot pour la fin ?

« Bonne chance, parce que je ne coacherais pas la finale malheureusement. Bonne chance à mon équipe. Stéphane Baczaï, le coach des U16, me remplacera pour le final 4. »

Interview de Frédéric Priels, coach des U16 garçons de Spirou Laurenty NextGen :

Le Final Four était-il un objectif de début de saison ? 

« Oui et non. Dans le sens où la manière de travailler au Spirou, dans le championnat, on coache pour former et non pas nécessairement pour gagner. Dans toute la première partie de saison, on a vraiment coaché sur les aptitudes. Et si vraiment le match était à gagner, on coachait sur les 5 dernières minutes du match pour gagner. L’appétit est venu en mangeant. Car quand on a commencé à gagner des matchs, on a fini le premier tour de notre poule en tête. Puis, le second tour, on a joué la course en tête tout le long, tout en continuant en coachant de cette manière-là. C’est-à-dire pour que tout le monde participe au match, que tout le monde ait un temps de jeu cohérent et conséquent, en fonction de ses présences et son travail à l’entraînement. En fin de saison, on a compris qu’on pouvait être dans le final four, alors là oui, c’est devenu un objectif à partir de la fin du deuxième tour. » 

Selon vous, quelles sont les clés qui vous ont permis de finir dans le carré final de votre catégorie

« C’est le travail que les enfants ont réalisé, principalement. À la base, on avait un groupe qui était très intéressant, avec un peu de tout, de la taille, des grands qui savent courir, des petits qui savent manier la balle. On a pas mal d’entraînements par semaine et tout ce travail-là et cet enthousiasme que les enfants ont mis tout au long de la saison, la présence, la régularité qu’ils ont mis aux entraînements ont fait que ce groupe-là vit très très bien ensemble et prend beaucoup de plaisir à s’entrainer et à jouer ensemble. » 

Quel a été votre plus gros challenge pendant l’année et comment l’avez-vous comblé ?

« Il n’y avait pas nécessairement de gros challenge. Mais c’était de pouvoir amener les joueurs plus faibles sur la ligne de départ au début de la saison, car bien évidemment, dans toutes les équipes, c’est comme ça, on n’a pas la chance de partir avec 12 ou 14 gars qui sont du même niveau. Donc nous partions avec groupe de 14-15 joueurs, le challenge, c’était de pouvoir concerner tout le monde tout au long de la saison, de pouvoir faire tourner et bien choisir les matchs où un joueur qui jouait moins, pouvait jouer plus et faire en sorte que tout le monde puisse jouer et prendre du plaisir sur la longueur de la saison et qu’ils quantifient la qualité de la saison sur une saison complète et pas sur un seul match. C’était le plus gros challenge et je pense que par rapport à ça, les garçons ont bien compris la façon de faire et l’ont bien appliquée. Au final, on arrive avec assez bien de fraîcheur en bout de saison et un groupe qui est concerné. » 

Pourriez-vous dresser un bilan de votre année avec votre équipe ?

« Comme je l’ai dit aux garçons, la seule pression qu’on avait encore, c’était de gagner les deux derniers matchs. Car au moment où on a su qu’on pouvait aller au final four si on gagnait les deux derniers matchs, c’était notre dernier but afin d’être qualifiés pour les deux finals 4, national et régional. Et qu’à partir de là, on n’avait plus aucune pression et que c’était juste du bonus. Maintenant, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, on y va pour gagner. À partir du moment où on est inscrit dans un événement comme ça, on veut aller au bout. On a fait une très bonne saison, mais on n’a pas encore gagné de trophée. Et je pense que pour les garçons, ça leur ferait du bien de gagner quelque chose et d’avoir une récompense par rapport au travail qu’ils ont fourni tout au long de la saison. Que ce soit au niveau scolaire, sur le terrain ou en dehors, pour prendre soin d’eux, ils ont vraiment fait attention à tout ça. Donc, je pense que ce serait vraiment une belle récompense pour eux d’aller chercher un titre. Dans l’ensemble, on a passé une très bonne saison. C’est un groupe qui vit très bien ensemble. On a de fortes individualités, des caractères forts, mais qui ont su se mettre au service de l’équipe. On a des timides qui ont réussi à sortir de leur coquille pour s’émanciper un peu. Les caractères forts ont pu tirer vers eux les plus timides ou les plus tempérés et les plus tempérés ont pu calmer parfois les ardeurs des plus expansifs. Ça a fait un chouette équilibre et qui amène au résultat qui est celui-ci, donc qui est notre qualification pour le final four. »

Un mot pour la fin ?

« One team. One family. »

Interview de Christian Camus, coach des U16 garçons de RSW Liège Basket :

Le Final Four était-il un objectif de début de saison ? 

« Oui, c’était un objectif de début de saison comme la Coupe AWBB. Une fois qu’on y est, pour moi, c’est pour gagner. »

Selon vous, quelles sont les clés qui vous ont permis de finir dans le carré final de votre catégorie

« Travail, discipline et travail. Le travail individuel est important, mais le collectif prime. Le basket est un sport collectif, et je pense qu’on l’oublie beaucoup depuis quelques années. On parle beaucoup de travail individuel, de 1c1 de maniement de balle, de shoot, mais ce que je remarque, c’est quand dans le basket de haut niveau, le collectif reprend le dessus. » 

Quel a été votre plus gros challenge pendant l’année et comment l’avez-vous comblé ?

« Il y a des challenges tous les jours. Encore dimanche, on a joué à 6, mes U16 contre des U18 et on a gagné. Nous n’avons pas beaucoup de joueurs, mais c’est aussi ça qui permet aux joueurs d’être en confiance. Il faut que les jeunes jouent, ils ne doivent pas que s’entraîner, mais jouer. C’est dans les matchs que l’on apprend le plus. »

Pourriez-vous dresser un bilan de votre année avec votre équipe ?

« On a commencé à 10, il y en a un qui a abandonné après la première semaine de stage donc on s’est retrouvé à 9. Premier tour pour être qualifiés en Gold, c’était le premier objectif. Le deuxième, c’était d’être dans les deux premiers de la Gold pour faire le Final Four et on est la première équipe qualifiée. Ce qui est chouette, c’est que l’on va jouer contre des équipes contre qui on a au moins une fois gagné et des équipes contre qui on a perdu. Ça veut dire que le match est de plus en plus intéressant pour le groupe. Les joueurs ont progressé. Ils ont 15 ans, ils ont commencé en jouant en U16 régionaux, ils ont gagné la Coupe et après, ils ont joué en Seniors de la deuxième provinciale à la deuxième régionale et il y en a même certains qui ont été sur le banc en D1 pendant les playoffs. En tout cas, c’est une super année pour eux. J’espère qu’eux sont fiers d’eux. Moi, je vois qu’ils évoluent. Dès fois, ils ne le voient pas toujours, ils ne le comprennent pas toujours, mais c’est pour cette raison que nous le mettons sur le banc de la D1 quand on a l’occasion pour qu’ils comprennent que tous les petits détails comptent. » 

Un mot pour la fin ?

« Que le meilleur gagne. »

Interview de Sacha Devreught, coach des U16 garçons de United Basket Woluwé:

Le Final Four était-il un objectif de début de saison ? 

« Avec le groupe que j’avais en début de saison, je pense que les joueurs étaient eux-mêmes conscients de leur niveau et atteindre le final four était l’un de leurs objectifs pour l’équipe. »

Selon vous, quelles sont les clés qui vous ont permis de finir dans le carré final de votre catégorie

« Malgré les hauts et les bas, ils sont restés ensemble. On a eu en début de saison des défaites qui ne devaient pas être là. Ils sont restés ensemble tout au long de la saison et c’est ce qui a fait que petit à petit, on a pu aller chercher cette place de le final four. » 

Quel a été votre plus gros challenge pendant l’année et comment l’avez-vous comblé ?

« Le plus gros challenge pour les joueurs, ça a été de perdre le quart de finale de la Coupe AWBB contre Charleroi. Je pense que pour eux, ça a été une grosse déception parce qu’au niveau AWBB, nous avions aussi des objectifs. Mais ils ont su rebondir malgré le petit coup sur la tête qu’ils ont reçu. Ils ont su rebondir et continuer à travailler pour la suite de la saison. »  

Pourriez-vous dresser un bilan de votre année avec votre équipe ?

« Ça a été une réussite. En reprenant cette équipe, je voulais leur amener un aspect collectif, tactique. Car ce sont tous des bons joueurs individuellement, mais qui pour la plupart n’avait jamais joué ensemble. C’était un nouveau groupe. Je pense que ça a été une réussite. On le voit sur certains matchs où collectivement jouent bien ensemble et où le ballon bouge bien. Ce qui reste à améliorer, c’est la constance. Mais comme dans toute équipe de jeunes, c’est normal parce que c’est nouveau. C’est encore un travail à faire pour pouvoir performer à chaque rencontre. Je suis content que ce soit pour le groupe ou individuellement de l’évolution que les joueurs ont pu avoir, même des joueurs qui ont un peu moins joué. Mais dans l’ensemble, les joueurs ont fait un gros step cette année. » 

Un mot pour la fin ?

« J’espère que mes joueurs vont venir avec le plus de liberté possible, qu’ils vont être relâchés et ne pas être stressé pour un match à enjeu, car c’est ce qu’ils ont attendu ça toute la saison. Donc, j’espère que le fait d’avoir attendu ça toute la saison ne va pas les crisper et les bloquer. J’espère qu’ils vont juste se relâcher et prendre du plaisir quel que soit le résultat. Je pense qu’au plus ils seront relâchés, au meilleur, le résultat sera. »

Programme des équipes qualifiées :

Samedi 18 mai – U14 garçons :

  • 10:00 : Bavi Vilvoorde – Okapi Aalst
  • 10:30 : United Basket Woluwé – SAN-Mazuin B.C. Namur-Belgrade
  • 15:30 : Vainqueur du premier match – Vainqueur du second match

Dimanche 19 mai – U16 garçons : 

  • 10:00 : RSW Liège Basket – United Basket Woluwé
  • 10:30 : Spirou Laurenty NextGen – Guco Lier
  • 15:30 : Vainqueur du premier match – Vainqueur du second match

Anvers (Antwerp Giants) – Gasthuishoevestraat 71, 2170 Antwerpen